Actualités, Croissance

65 ans de craniopharyngiomes

48 cas pédiatriques traités à Londres entre 1951 et 2015 et un suivi moyen de 15 ans. La plupart avaient au diagnostic une insuffisance hypophysaire : GHD (73%), gonadotrope (27%), thyréotrope (26%) et seulement 5% un diabète insipide. Au fil du temps, la chirurgie transphénoïdale a augmenté pour devenir très majoritaire. 38% ont reçu de la radiothérapie. Chez 33%, le craniopahryngiome a repris sa croissance après un délai moyen de 1 à 6 ans, chez ceux qui avaient moins souvent eu de la radiothérapie prophylactique (23%). Au fil des années, les séquelles endocriniennes sont devenues moins fréquentes, sans doute à cause d’un diagnostic plus précoce et d’une chirurgie plus conservatrice. 35% de surpoids, 26% d’obésité banale et 11% d’obésité morbide, plus fréquents en cas de radiothérapie. Cette publication rétrospective ne nous apprend rien de vraiment utile.